Outre les sites de compétition, des équipements sportifs existants serviront aux entraînements des athlètes pendant les épreuves olympiques. Les travaux réalisés bénéficieront ensuite aux habitants d’Ile-de-France.
Le compte à rebours est désormais lancé. Le 26 juillet 2024 seront lancés, à Paris, les Jeux olympiques. D’ici là, les travaux se multiplient… La société de livraison des Jeux olympiques (Solideo) a dévoilé une première liste des futurs sites d’entraînement olympiques qui bénéficieront d’un plan de rénovation et de construction.
La première liste comporte treize sites, tous à proximité du concept olympique (village des athlètes et sites de compétition). Neuf se situent en Seine-Saint-Denis, quatre à Paris. S’ajoutent à cette liste la piscine de Colombes (Hauts-de-Seine) – dont le montant de la subvention nécessaire à sa rénovation sera communiqué dans les prochaines semaines – et la piscine de water-polo de Marville, dont le financement (25 millions d’euros) avait déjà été validé lorsque l’équipement situé à La Courneuve était envisagé en tant que site de compétition.
Au total, ce sont plus de 173 millions d’euros qui seront investis pour la construction de quatre piscines et la rénovation d’équipements, tels des gymnases, des terrains de football ou de rugby, une piste d’athlétisme… La Solideo (3 milliards d’euros de budget, 50 % d’argent public, 50 % d’argent privé) participera à hauteur de 70 millions d’euros (16 millions d’euros sont encore disponibles) pour ces installations qui, au lendemain des Jeux, serviront à la population.
« Je me réjouis de voir éclore prochainement de nouveaux lieux dédiés à la pratique du sport qui seront offerts aux habitants après l’événement, réagit Roxana Maracineanu, la ministre des Sports. Léguer des équipements sportifs neufs dans nos quartiers participe à la performance sociale des Jeux. »
D’autres travaux viendront ailleurs
N’ont été communiqués, pour le moment, que les futurs sites nécessitant d’importants travaux. Le comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) complétera la liste avec des structures provisoires, démontées au lendemain des JO, et qui seront essentiellement situées dans les studios de cinéma de la cité de Luc Besson, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), qui abritera une partie du village olympique.
Des gymnases, des stades recevront également le label « centre d’entraînement olympique », mais ces équipements ne nécessitant pas de gros travaux de transformation, leur annonce sera plus tardive. Et si le Cojo élabore un catalogue (de 35 sites), c’est aux fédérations internationales que reviendra le choix final, en 2021, à l’issue de leur visite en Ile-de-France.
Tous ces futurs sites d’entraînements seront situés à proximité du village et des lieux de compétitions et sont à différencier des centres de préparation olympique, qui en amont des Jeux serviront de base arrière aux délégations et qui peuvent être situés partout en France.
Source : www.leparisien.fr