Le Congrès annuel des comités régionaux, départementaux et territoriaux olympiques et sportif (CROS/CDOS/CTOS) s’est tenu samedi 16 mars à la Maison du sport français.
Réunis en Assemblée plénière dans la matinée, les 115 participants, représentants des structures déconcentrées du CNOSF, ont été accueillis par Denis Masseglia et son vice-président en charge des Territoires, Nicolas Belloir, président de la commission dédiée. « Nous avons beaucoup de changements à mettre en œuvre. Il nous faut être à la hauteur du challenge qui nous attend, afin que la France soit, demain, un pays plus sportif encore. Sans le mouvement sportif, il ne peut y avoir de sport dans notre pays » leur a notamment déclaré le président du CNOSF en ouverture.
La nouvelle gouvernance du sport en France, une opportunité
Les échanges liminaires ont porté sur le fonctionnement entre le CNOSF et son réseau territorial et permis un point d’étape sur la mise en œuvre d’un Plan Sport et Territoire (PST) et l’écriture d’une feuille de route à l’échelle de chacune des régions. Après un focus sur l’actualité en matière de professionnalisation, les congressistes ont pu échanger sur la nouvelle gouvernance du sport français. « Nous devons nous inscrire dès aujourd’hui dans le schéma du futur» a d’emblée affirmé Denis Masseglia, précisant : « Dans cette optique, l’organisation de nos territoires est prioritaire et toute réflexion menée pour demain doit être centrée autour du club ! ».
Toute réflexion menée pour demain doit être centrée autour du club !
Denis Masseglia
Pour Nicolas Belloir, « si le CNOSF doit être prescripteur d’actions, il est fondamental que ce qui se passe dans les territoires remonte et qu’un mouvement ascendant et descendant existe entre nous. » En ce sens, « des collaborateurs issus des territoires (les référents territoriaux, coordinateurs interrégionaux et coordinateur territorial), au service de l’animation territoriale, viennent en appui des actions mises en place par les CROS/CDOS/CTOS ; c’est un outil supplémentaire au service du développement des territoires. ».
De fait, Denis Masseglia estime qu’il convient désormais de « mettre au point un système d’évaluation de nos structures qui tirera tout le monde vers le haut et montrer ainsi au monde du sport que nous sommes inscrits dans une philosophie de performance ».
Entre prises de paroles et échanges avec la salle, la fin de matinée était par la suite consacrée au fonctionnement et aux financements des filières fédérales et CNOSF, au retour sur l’enquête relative au fonctionnement des CROS, CDOS et CTOS, ainsi qu’à la question des évolutions à apporter à leurs statuts-types.
Paris 2024, un enjeu partagé
Après un temps consacré au projet du mouvement sportif à soumettre au vote de l’Assemblée générale du 28 mai prochain, Mickaël Aloisio, directeur de cabinet du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 a présenté aux participants la vision et les orientations stratégiques 2019 du COJO.
Si chacun a l’ambition de se mobiliser, de s’engager partout en France alors nous irons très loin ensemble.
Mickaël Aloïsio
Surtout, Mickaël Aloïsio a expliqué aux représentants du mouvement olympique et sportif dans les territoires que Paris 2024 comptait sur leur mobilisation et leur engagement, et agissait en ce sens, à l’instar du label « Terre de Jeux » qui sera lancé par Paris 2024 fin juin 2019. Pour lui, la collaboration entre Paris 2024, le CNOSF et son réseau territorial permettra non seulement de travailler efficacement ensemble, mais aussi « de partager et de mettre de la cohérence afin que les Jeux profitent au plus grand nombre ».
Source : CNOSF