Selon une étude récente commandée par le CNOSF et réalisée par Olbia et le centre de droit et d’économie du sport, 78% des fédérations et membres associés au CNOSF possèdent un plan de développement et 11% en réalisent un actuellement – soit près de 9 fédérations sur 10.
Cette étude avait pour objectif de permettre au CNOSF de disposer d’un état des lieux des pratiques en cours en matière de développement des fédérations à la veille de la mise en place de la nouvelle gouvernance du sport.
L’étude conclut au fait que un répondant sur cinq (17%) possède un plan de développement de très bonne qualité, particulièrement dense et bien structuré, comprenant souvent des éléments innovants et prés de une sur deux (46%) disposent d’un plan de développement réunissant les principaux éléments attendus (objectifs, plan d’actions, rôle des instances régionales et départementales et des clubs) mais nécessitant aussi d’être mieux structuré et davantage détaillé sur un ou plusieurs points.
1,2 milliards d’euros
C’est le poids économique de l’ensemble des 82 fédérations qui ont répondu au sondage. A noter que 81% du poids économique des répondants est concentré dans le collège des fédérations olympiques qui représente 41% de l’ensemble des fédérations et membres associés du CNOSF.
Un désengagement des collectivités territoriales
Interrogées sur les relations des fédérations avec les collectivités territoriales 91 % considèrent que leurs clubs subissent un désengagement financier de la part des collectivités territoriales, 37 % pointent un manque de concertation et de dialogue entre les clubs et les collectivités.
Pour accéder à l’étude
Source : www.acteursdusport.fr